« Énergie Pilat »

Une opération portée par le Parc du Pilat

Avec la réalisation de son diagnostic énergétique territorial en 2002, le Parc du Pilat a pu identifier 2 secteurs majeurs de consommations d’énergie : les bâtiments et la mobilité.

En 2003 l’ADEME recherche des territoires pour tester une approche plus complète et ambitieuse de la rénovation des bâtiments en intégrant une large part de « rénovation thermique et énergétique » en plus des « petits travaux » de rénovation de façades ou de changement de brûleur habituellement réalisés.

Cette approche qui nécessite un audit énergétique ou du moins un diagnostic énergétique global du bâtiment n’était pas exercé de façon « systématique » à cette époque. Pour ce faire, une approche transversale des acteurs de l’énergie et du bâtiment était à construire : personne ne savait comment s’y prendre, une mise en lien et des rapprochements techniques et de savoir-faire, étaient à tester.

« On ne sait pas comment faire, ni de quelle compétence de quelle collectivité cela pouvait relever » les acteurs et élus de l’époque ont convenu collégialement que cette expérimentation d’animation territoriale transversale serait bien dans « l’esprit Parc ».

Les étapes clefs

• une expérimentation
• une étude pré-opérationnelle pour mieux connaître les enjeux « bâtiments » du Pilat
• le choix d’un scénario d’objectifs de travaux
• un conventionnement pluri-annuel avec l’ADEME
• des partenariats à développer et des prestations techniques opérationnelles (animations, audits énergétiques)
• une communication sur la démarche et objectifs ‘fiches techniques, exposition itinérante, lettres d’information, salon de clôture.

Résultats : une belle avancée dans la sobriété énergétique pour le Pilat

En matière d’économies d’énergie : 3,4 % d’économie d’énergie, soit 27 GWh/ an (l’ambition initiale était de 5 % avec 38 GWh visés) mais 23 000 k€ de travaux (contre 13 000 k€ visés). Les objectifs ont été dépassés en matière d’habitat, ce qui n’est pas le cas pour le volet industrie et tertiaire pour lesquels nous avons rencontré de grosses difficultés.

En matière de développement local : une bonne mise en dynamique des acteurs locaux.

Ce travail expérimental de mise en lien des acteurs de l’énergie, de l’habitat et du bâtiment a permis de croiser les approches et d’intégrer les enjeux énergie dans les programmes d’accompagnement sociaux de rénovation de l’habitat. En abordant la question des économies d’énergie avec les artisans locaux cela a permis d’aboutir à la mise en place d’un service coordonné développé par l’Agence Locale de l’énergie ALEC42 : Rénovactions42 qui rassemble conseils, financements, suivi et agréments des artisans. Une démarche similaire a également vu le jour dans le département du Rhône avec l’ALTE69.

Cette opération a mis en évidence la pluralité des acteurs d’aides aux travaux possibles, la complexité pour un maître d’ouvrage d’aboutir à un projet « complet de qualité » aussi bien en matière de financement que de réalisation. Collectivement, un « parcours client-rénovateur énergétique » a été imaginé et mis en place avec de nouveaux gestes et réflexes en faveur de la sobriété énergétique.

Consulter sur cette page le bilan d' »Energie PiIat » et les fiches techniques de mise en œuvre d’énergies renouvelables et rénovation globale chez soi